Pourquoi un mois ? Parce qu’après un mois de sevrage, les chances d’arrêter définitivement sont multipliées par cinq. Tous les chirurgiens-dentistes sont invités, notamment par l’Ordre, à relayer cette opération en conseillant à leurs patients de cesser de fumer et en prescrivant des substituts nicotiniques (pris en charge par l’assurance maladie à 65 %). Le conseil d’arrêt donné par un professionnel de santé augmente de plus de 50 % les chances que le fumeur parvienne à arrêter et qu’il maintienne son abstinence à long terme, c’est-à-dire plus de 6 mois. Affiches, dépliants, brochures ou vidéos de sensibilisation sont disponibles gratuitement sur http://mois-sans-tabac.tabac-info-service.fr.
Dans un communiqué du 30 octobre, l’Observatoire français des drogues et toxicomanies (OFDT) estime que depuis l’instauration du « Mois sans tabac » en novembre, le nombre d’appels traités par les tabacologues de Tabac info service (39 89) augmente de plus en plus fortement au cours du dernier trimestre (relativement au dernier trimestre de l’année précédente) : + 7 % en 2016, + 19 % en 2017 et + 40 % en 2018. Les ventes totales de tabac en volume sur les trois premiers trimestres de 2019 ont baissé de 6,2 %, tandis que les ventes de traitements de substitution sont toujours orientées à la hausse au 3e trimestre 2019 : + 12 % par rapport aux ventes du 3e trimestre 2018.
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